François Benoît
DIABLERIES
DIABLERIES
à corps majeur
La Beauté du Diable
Comment en vient-on à « con-sacrer » au diable un temps de sa vie, un espace, des mots et la matière des mots ? Pour moi, tout a commencé par la télévision, alors l’ORTF, qui m’a introduit aux mystères en noir et blanc du Très Bas, le pendant du Très Haut ainsi que nous le présente Huysmans. J’ai eu la chance de regarder « La Beauté du Diable » (1950) – le film de René Clair (1898-1981) – qui associe les figures interchangeables de Michel Simon et de Gérard Philippe dans le rôle de l’humain en quête d’infini et dans le rôle du Diable faisant miroiter à l’infini cette tentation… François Benoît
Séries
Dualités / Duels
Comment accepter la dualité, conjuguer la prière et l’envie au sein de sa propre unité, de sa propre nuit ? La prière, forme socialisée du désir, en est l’expression policée. La religion en publie le coût intégré.
Daïmons
Modelage d’un démon… S’approcher pour saisir ce qui lui tient lieu d’âme. Garder la distance pour ne pas se laisser happer par la force propre à la matière. Voir avec ses yeux et rire avec sa bouche. Etre lui, mais, toujours garder conscience de soi.
Femmes
Samaël, l’Ange, est descendu du ciel à cheval sur ce serpent à cette époque. (…). Puis Samaël et le serpent se sont approchés de la femme et lui disaient des mots, et ont apporté la mort sur le monde. (Zohar)